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Interprète, chorégraphe et pédagogue de la danse, il a marqué le paysage de la danse contemporaine française de 1979 à 2000. Bernard Glandier étudie la danse à Bordeaux puis à Mudra chez Maurice Béjart à Bruxelles. il fait partie de la Compagnie Bagouet de 1979 à 1983 et participe aux créations de Assaï. Le saut de l’ange. Jours étranges. Aprés un passage chez Catherine Diverrès et Bernardo Montet en 1984 pour Le rêve d’Hellen Keller et chez Swan Buirge en 1985 pour Parcelle de ciel. Il réintègre la Compagnie Bagouet en 1986 pour Le crawl de Lucen et Les petites pièces de Berlin.
C’est au sein du Centre Chorégraphique National de Montpellier-Compagnie Bagouet qu’il crée ses premières pièces dès 1982. Il co-fonde l’association les Carnets Bagouet en 1993 et deux ans plus tard, il fonde sa compagnie, Alentours.
En 1997, implanté à Alès, Bernard Glandier devient artiste associé au Cratère théâtre d’Alès.
Il a été co-responsable avec Sylvie Giron chez Dominique Bagouet du secteur pédagogique, et fait partie des Carnets Bagouet où il a notamment transmis une pièce pour les élèves du Conservatoire National Supérieur de Musique et de Danse de Paris, ainsi que, avec Catherine Legrand, Le saut de l’ange, pour le Ballet National Atlantique/Régine Chopinot.
Il décède le 7 décembre 2000, à l’âge de 43 ans, des suites de la maladie de Charcot. Ses archives sont déposées à l’Institut Mémoires de l’Édition Contemporaine.
Isabelle Ginot écrit à son sujet "...un esprit de travail, et cette sorte de conscience que la danse est avant tout une ouverture pour le monde passant par une recherche profonde dans le corps de chacun..."
