Éric Houzelot a été interprète pour Mathilde Monnier, Georges Appaix(de 1989 à 1999), Jérôme Bel, Philippe Decouflé, Marco Berrettini, ou encore Heiner Goebbels ou Jean-Luc Therminarias.
Il joue dans de nombreuses pièces de théâtre pour Jean Lambert-Wild, Alain Béhar, 4 Litres 12, Clara Chabalier, Benjamin Lazar, Jan Lauwers, Pierre Diependaële, Michel Massé, Carole Errante. Il joue également dans une dizaine d’opéras comme en 2017 dans la Passion selon Sade, il est aussi metteur en scène, participe à des lectures / performances.
Au cinéma, il figure dans des films de Laetitia Masson, Philippe Harel, Marc Caro-Jean-Pierre Jeunet. Il a participé à plusieurs "Oeil du Cyclone" de Paquito Bolino, Andy Bolus et Fredox pour Canal+. En 1999 il est comédien dans le court métrage de fiction Lumières d’août réalisé par Octavia de Larroche.
Il mène un travail de transmission et d’expérimentations depuis 1996 : il est intervenant sur le mouvement à L’Ecole Supérieure du Théâtre National de Strasbourg et au Centre National des Arts du Cirque, "direttore di workshops" sur la performance urbaine pour RomaEuropa. Il est également organisateur de la Nuit du Potlatch lors de Montpellier-Danse 2000, sous-commandant d’un work-in-progress sur une plage de Marseille pour Dansem ou en 2001, performer au Carré d’Art et coordinateur d’un "Bal de Mars" dans des jardins publics de Nîmes, entre autres.
Pendant quelques années, il mène à la Friche la Belle de Mai un atelier de recherche sur le mouvement, le parler et la performance. Il enseigne le théâtre au Conservatoire de Nancy.
ÉRIC HOUZELOT PAR LUI-MËME
Élevé sous le sapin, dans les Vosges. Étudiant en médecine quelques années. Enlevé par une famille de saltimbanques qui m’entraîne sur les routes d’Europe. Multiples flirts avec la danse contemporaine. Brèves incursions dans le milieu des musiques actuelles. Apparitions au cinéma et à la télévision. En 1996, je quitte 45m2 à Paris pour 85m2 à Marseille. En 2004, je suis marcheur de fond, plutôt que coureur de formes. En 2005, je décadre les élèves de l’École Supérieure d’Art Dramatique de Strasbourg pour une soirée de performances au Centre Pompidou. Dans la foulée, établissement d’un plan quinquennal pour une suite de quatre projets regroupés sous le titre d’Épanouissement # 1.2.3.4. - entrecoupés d’Évanouissements. Le troisième Épanouissement s’appuie sur l’adaptation d’un texte inédit du chorégraphe burkinabé Seydou Boro. Travail d’écriture scénique que je compte mener à la Chartreuse, pour aboutir à une pièce radiophonique prévue pour acteurs, danseurs et créateur sonore. Hier je n’étais pas d’humeur à nettoyer les sabots d’un cheval qui court. Aujourd’hui j’aime profondément les gens. Demain je serais sans doute croisé à une machine.