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Rémy Héritier est né en France en 1977. Il vit à Paris et à Lille.
Depuis 2002, il développe des projets de recherche qui réunissent différents artistes, comme pour Campagne(s) ? de 2003 à 2008 et objets en question-réponse en 2002.
À l’issue d’un processus de travail de deux ans, il créée aux Subsistances à Lyon, en juin 2005 la pièce Arnold versus Pablo. Il présente en septembre de la même année Archives, performance pour six danseurs et un vidéaste dans le cadre des Soirées Nomades de la Fondation Cartier pour l’art contemporain. Il poursuit jusqu’en 2007 une collaboration avec l’écrivain Christophe Fiat sur le projet La reconstitution historique créé au théâtre de la Bastille en 2006 ainsi que pour La jeune fille à la bombe créé au Festival d’Avignon 2007.
À l’invitation du FRAC/ le Plateau et du Parc de la Villette, il présente la performance Domestiqué Coyote au parc de la Villette en 2006. En 2007, il créé au Vivat d’Armentières la pièce Atteindre la fin du western. Pendant deux ans, il est invité à travailler en résidence dans différents lieux en France et à l’étranger (la Malterie à Lille, Çati Dans à Istanbul, 5th Bafa Meeting en Turquie). Il fait aussi parti du projet EXPEDITION european platform for artistic exchange accueilli en résidence au Gasthuis à Amsterdam, Brut à Vienne, Les Laboratoires d’Aubervilliers. En 2008, il crée Dispositions au Tanzquartier Wien dans le cadre de la « curated series » de Philipp Gehmacher intitulée Still Moving.
Il est interprète auprès de Lluis Ayet, Christophe Fiat, Philipp Gehmacher, Mattieu Kavyrchine, Jennifer Lacey, Latifa Laâbissi, Mathilde Monnier, Laurent Pichaud, Sylvain Prunenec, Carole Rieussec, Loïc Touzé, Laurent Chétouane, B. Charmatz, DD Dorvillier…
Depuis 2005, son travail est présenté par les Laboratoires d’Aubervilliers, les Spectacles Vivants – Centre Pompidou, la Fondation Cartier pour l’Art Contemporain à Paris, le Centre National de la Danse, les Subsistances-Lyon, le Plateau- frac Ile-de-France, le Parc de la Villette, Montpellier Danse, le festival Latitudes Contemporaines à Lille, Tanzquartier Wien, PACT Zollverein – Essen, Kaaitheater- Bruxelles, le Phénix à Valenciennes, ImpulsTanz festival à Vienne, Çati Dans à Istanbul, Festival Mettre en Scène à Rennes, RE-AL à Lisbonne, Kaaitheater à Bruxelles,Tempe Art Museum at Combine Studio – Phoenix (AZ), C.L.U.I à Wendover (UT), Kadist Art Foundation à San Francisco (CA)…
De janvier 2008 à mars 2009, il est artiste associé aux Laboratoires d’Aubervilliers pour la création de Chevreuil. En 2009, il présente Facing the sculpture aux Bains Connective à Bruxelles. En 2011, il crée Une étendue au Phénix scène nationale de Valenciennes. En 2013, il crée au Phénix Time Based Exhibition en collaboration avec les artistes résidants du Pavillon NeuflizeOBC, Palais de Tokyo, Paris.
Avec Laurent Pichaud, il crée au festival Uzès Danse 2013 les Jeux chorégraphiques mettant en jeu les regards, paroles et a priori portés sur la danse par des spectateurs (non spécialistes) ou des spécialistes (artistes, chercheurs, programmateurs…) dans des dispositifs privés ou publics.
Avec Marcelline Delbecq il crée Another Version présenté dans la série In Process à la FIAC 2013.
Il est Lauréat du programme Hors les Murs de l’Institut français pour l’année 2013.
Il reçoit en 2014 une bourse du FNAGP (Fond National des Arts Graphiques et Plastiques) et une de IASPIS (The Swedish Arts Grants Committee) pour la création de Here, then avec Marcelline Delbecq.
Il enseigne régulièrement dans des lieux tels que le Tanzquartier Wien, à l’Arsenic Lausanne, Ecole Nationale Supérieure du Paysage de Villeneuve d’Ascq, Çati Dans à Istanbul, au Centre Chorégraphique National de Montpellier, Tshek Summer Dance School Moscou, CNDC Angers, Ecoles des Beaux Arts de Nantes, Dijon et Paris-atelier Huynh, au CNDC d’Angers (sous la dir. d’ E. Huynh), à l’Université Paris 8, à l’École Nationale Supérieure du Paysage de Versailles…
Après y avoir été artiste-chercheur en 2016-18, il a également enseigné à l’Ecole Supérieure d’Art de Clermont Métropole de 2018 à 2021.
Un monde réel sa dernière création sort en 2025.
À travers ses différentes pièces, Rémy Héritier engage dans des écritures chorégraphiques la résurgence de strates temporelles et spatiales d’un lieu, creusant ainsi l’épaisseur du passé pour parvenir au présent. Cette fouille archéologique dans un contexte donné, dans son histoire personnelle de la danse, dans celle de ses collaborateurs, lui permet de déplacer des notions liées à d’autres disciplines telles que l’intertextualité, le reenactement ou le Tiers paysage, et convoquer ainsi de nouvelles poétiques du geste.
